Grève à l'entreprise Berry à Comines Un front commun syndical pour revendiquer un plan social correct.
Grève à l'entreprise Berry à Comines Un front commun syndical pour revendiquer un plan social correct. :
Grève à l'entreprise Berry à Comines
Un front commun syndical pour revendiquer un plan social correct.
La chaleur fait du bien par cette froidure.
Depuis lundi, il y a de l’animation près de la Lys ,non loin des écluses de Comines. En face de l’entreprise Berry, qui fait partie du groupe Beaulieu, les membres du personnel tiennent à manifester leur désaccord sur la proposition de la direction concernant le plan social qui leur semble insuffisant.
Devant l'entreprise le piquet de grève était (très) efficace.
Lundi, les syndicats de l’entreprise Berry Yarns, un fabricant de fils basé à Comines, présentaient au personnel le plan proposé la semaine dernière par la direction dans le cadre de la fermeture programmée pour juin 2025. "Un plan avec une structure de volet social et des montants d’indemnités qui ne semblaient pas satisfaisants", explique Eric Lheureux (CSC) qui précise qu’à l’audition des propositions de la direction, le personnel a lui aussi exprimé son insatisfaction.
On en est à l'étape n°2 de la procédure Renault et sur les 140 travailleurs, ce sont 118 travailleurs qui vont être licenciés en juin 2025, seuls seize seront maintenus dans leur fonction. La demande porte essentiellement sur les indemnités extralégales, celles que l’on peut négocier au-delà des indemnités légales comme le préavis et les indemnités de fermeture. Or, les indemnités proposées la semaine dernière sont identiques à celles qui avaient été proposées il y a deux ans lors de la fermeture d’un autre département. "Les travailleurs estiment qu’ils ont quand même droit à un peu plus", poursuit Eric Lheureux.
Pour marquer leur désaccord avec les propositions de la direction, "Les travailleurs ont décidé une grève de 48 heures, jusqu’à ce mercredi 20 novembre à 13 heures. Les trois syndicats sont donc présents avec les piquets traditionnels et ils interdisent l’accès à l’entreprise".
"Cette action est également pour les syndicats une façon de montrer à la direction la capacité de mobilisation des travailleurs", conclut le permanent syndical CSC.
Ce mercredi après midi le personnel, une partie, a réintégré l’entreprise pour reprendre le travail, jusqu’au prochain rendez-vous avec la direction.
Durant la grève, le barbecue était important pour garder des forces.
Cette grève a été bien gérée par le front commun syndical qui est composé de la CGSLB, la FGTB et la CSC. Il est vrai que dans les coups durs il faut se serrer les coudes pour le bien être de tous.
D.Menu
Mercredi 20 novembre 2024
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